L’interprétation des expressions du visage par des algorithmes ne serait pas fiable. En conséquence, cette technique ne doit pas servir de base à des algorithmes de recrutement qui en déduiraient l’état émotionnel des candidats.
Ce pavé dans la mare de la reconnaissance des émotions par les algorithmes a été lancé par des chercheurs de l’université Northeastern, à Boston. Aucune évidence scientifique n’atteste, selon eux, que certaines expressions faciales puisse correspondre à certaines émotions. Dans un article publié dans Psychological science in the public Interest, ils expliquent que ces expressions varient en fonction des cultures, qu’elles doivent s’accompagner de l’examen de l’ensemble de la posture ainsi que du contexte.
A lire dans The Economist. Face Blind. 22 février 2020, p. 69.
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