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Nuremberg, l'émergence de la conscience bioéthique. Et maintenant ?

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Jean-François Delfraissy, président du Comité consultatif national d’éthique et Hervé Chneiweiss, président du Comité d’éthique de l’INSERM, figurent parmi les invités du colloque Nuremberg, l’émergence de la conscience bioéthique. Organisé le 10 octobre dernier par l’Espace Ethique Ile de France, il s’agissait, 70 ans après les premières règles établies par le Code de Nuremberg le 17 aout 1947, de réfléchir aux évolutions contemporaines de la recherche biomédicale et des relations entre les patients, les médecins et les chercheurs.

Comment l’homme,  face aux big datas, au rythme effréné des innovations  et aux enjeux économiques de la recherche, peut-il aujourd’hui garder la maîtrise de son corps ? Dans la réflexion pour la mise en ouvre de nouvelles règles et de nouvelles limites, H. Schneiweiss s’est penché sur la notion de consentement informé  et les conditions de sa mise en oeuvre  que sont la capacité, le choix, la durée ou encore l’information pour ce consentement : ” aujourd’hui une notion aussi simple que le consentement prend des aspects multiples”. JF Delfraissy de son coté à suggéré la mise en oeuvre d’une “éthique de l’extrême“, c’est à dire qui concernerait par exemple les personnes âgées et les enfants à venir (nouveaux nés, embrons). Le président de CNCE a également tiré l’attention sur la nécessité de conserver la primauté du consentement individuel sur les intérêts collectifs, estimant que, à l’avenir, “le collectif va peut-être de nouveau dominer l’individuel“, marquant ainsi une régression vis à vis des termes de la déclaration d’Helsinki.  

http://www.espace-ethique.org/ressources/captation-intégrale/70-ans-du-code-de-nuremberg-ou-lirruption-de-la-conscience-bioéthique

 

 

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