Lien copié

PMA : dans certains pays, payer plus cher pour lever l'anonymat du donneur

Share On Facebook
Share On Twitter
Share On Linkedin

Pour que leur enfant puisse plus tard accéder à ses origines, les adultes doivent, au moment d’une PMA avec donneur de sperme, payer plus cher, explique l’hebdomadaire britannique The Economist du 16 septembre dernier. Enumérant les tarifs pratiqués, de 48 dollars à 1600 dollars environ, l’auteur remarque que les montants les plus bas sont associés à l’anonymat du donneur. Payer davantage pour avoir le droit de connaitre l’identité du donneur, c’est donc ce qui se passe sur le marché florissant des gamètes (en dehors de la France où les dons sont aujourd’hui anonymes et gratuits)  : “Customers can gain “exclusive access” by bying out a donor for 12 000-30 000 euros. American banks tend to charge extra for information” précise l’auteur de l’article publié le 16 septembre dernier. 

Cette idée qu’un enfant puisse avoir – ou non – accès à ses origines en fonction du montant payé par des adultes pour la PMA vient heurter de plein fouet l’ensemble des principes européens en matière de biomédecine, en particulier la protection de l’être humain dans sa dignité et son identité, la garantie à toute personne, sans discrimination, du respect de ses droits et libertés fondamentales à l’égard des applications de la biologie et de la médecine. Un autre principe peut aussi être invoqué à l’encontre de ces pratiques : la  protection des enfants, personnes vulnérables qui n’ont pas la capacité de consentir. Les adultes vont ils , eux, consentir à protéger les enfants à naître par PMA  ? 

 

Seed capital. The business of sperm bank. The Economist, september 16th, p. 59.

0 commentaire

Commenter

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Champs obligatoires*