Dans quelle mesure des dispositifs de stimulation du cerveau, via des implants insérés chirurgicalement , constituent-ils un dispositif crédible pour soigner les troubles de la mémoire ? Des recherches sont en cours à ce sujet, notamment aux Etats-Unis par la société Nia Therapeutics. Plus de 10 millions d’américains connaissent des troubles de la mémoire, avance Dan Rizzuto, CEO de Nia Therapeutics, en conséquences de maladies neurodégénératives, d’accidents ou de stress post-traumatiques (ce dernier point justifie l’intérêt de la DARPA à ce sujet). La technologie du SNS, Smart Neurostimulation System, est la suivante : sous l’impulsion d’algorithmes dédiés, des stimulations électriques ont pour effet de restaurer les fonctions perdues. « Our team has shown that when stimulation is delivered to a specific part of the brain (the temporal lobe) when memory is predicted to fail, it can significantly improve memory performance… Good memory is associated with specific patterns of brain activity. Nia’s technology first identifies the unique pattern of brain activity in each person, and then continuously monitors the brain to diagnose memory function from moment to moment, delivering stimulation when needed to keep each patient in the zone of good memory performance » précise la société. Les recherches cliniques devraient démarrer dans le courant de l’année prochaine.
Le projet s’inscrit dans un cadre plus vaste de recherches menées par l’Université de Pensylvanie pour évaluer les effets de ces technologies de neurostimulations sur la mémoire et la physiologie des patients, pour comprendre « how neurostimulation affects memory and its biomarkers especially under conditions designed to more closely mimic those in real-word therapeutic application” (1) précise Michael Kahana, professeur de psychologie à Penn et co-fondateur de Nia Therapeutics.
Pour en savoir plus sur la société Nia Therapeutics :
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