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Biobot : un "objet vivant" issu de cellules souches de grenouille

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Biobotsxenobots ou living machines… le vocabulaire n’est pas vraiment arrêté pour ces étranges organismes qui font régulièrement l’objet de publications dans la presse grand public. Crées à partir de cellules souches de grenouilles,  générés et guidés par des algorithmes pour une tâche précise, nettoyage des artères, collecte de micro-plastiques dans les océans, le biobot est l’objet de recherches depuis plusieurs années, notamment par l’Université du Vermont pour la partie intelligence artificielle, et par l’Université Tufts du Massachusetts, pour la partie biologie moléculaire. 

Le biobot se présente comme un assemblage de cellules, de tisssus programmés : “small cellular blobs … build in a lab from the skin, muscle, and stem cells of frog embryos ». Le type d’organisation est défini par des algorithmes en fonction de l’application souhaitée. Certains nagent, d’autres se déplacent par battements de cils.  Les applications sont environnementales ou du domaine de la santé. Ces organismes biologiques, qui présentent l’avantage d’être des objets technologiques biocompatibles,  viennent agrandir la grande famille des « bio-objets » (1).  Machine-vivante, selon ses concepteurs,  ou vivant-objet,  le biobot illustre le mariage de la technologie et de la biologie.  Et amène à se demander ce que signifie être « vivant » dans ce cas précis. 

Scientists create “living machines” with algorithms, frog cells. Bloomberg. 16 décembre 2021 https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-12-16/scientists-design-living-machines-from-frog-cells-through-biology-and-robotics

Céline Lafontaine. Les bio-objets, nouvelles frontières du vivant. Paris : Seuil, 2021.

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