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La phrase du jour : "un large éventail d'affections et de comportements liés au cerveau deviendront plus prévisibles ; nous ne savons pas lesquels, ni dans quelle mesure".

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Un large éventail d’affections et de comportements liés au cerveau deviendront plus prévisibles à l’avenir ; nous ne savons tout simplement pas lesquels, ni dans quelle mesure “: la phrase du jour est de  Hank Greely, directeur Center for law and biosciences et Stanford Program in Neuroscience and Society.

Si la phase peut se prêter à des interprétations optimistes, il reste que s’avancer dans le domaine de la prédiction de dysfonctionnements liés au fonctions cérébrales et aux comportements nécessite une grande prudence, aussi grande que le champ des incertitudes qui règnent sur ce domaine de recherche : “actuellement, les neurosciences (entendues au sens large comme incluant, entre autres, la neurogénétique) peuvent prédire certaines choses, principalement quelques maladies généralement rares, de manière extrêmement efficace. D’autres, notamment celles liées aux comportements criminels, font l’objet de recherches mais restent très incertaines“. Par ailleurs des tensions persistent entre bénéfices et risques potentiels liés aux usages à venir de ces nouvelles technologies :  “moins les prédictions sont précises, plus elles peuvent nuire à la population“.

Henry T Greely, Implementing the human right to science in neuroscience, Journal of Law and the Biosciences, 2024;, lsae011, https://doi.org/10.1093/jlb/lsae011

Traduit par Deep L.

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