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Genome editing : après l’affaire He Jiankui, quel encadrement en Chine ?

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“Setting aside the question to what extent China should establish legal deterrence against unethical science, however, law alone can never achieve true ethical governance. Ethics literacy among journalists and their readers is limited, and many ethics committees are mere formalities. Given that currently few Chinese higher education institutions have bioethics education, China still has a long way to go to establish a culture of ethics in science”

La phrase du jour est extraite de la tribune ci dessous :

From Gene-Edited Embryos to Covid: China Faces Regulatory and Ethical Challenges

Presque 4 ans après l’affaire He Jiankui (1), et l’émoi suscité dans l’ensemble de la communauté scientifique, bien au delà des frontières chinoises, et en particulier aux Etats-Unis (pays dans lequel le chercheur avait non seulement étudié mais effectué des travaux de recherche et noué d’étroits contacts dans son domaine), les auteurs de cet essai se demandent si les pratiques qui ont conduit le chercheur en prison pour pratique illégale de la médecine, sont désormais davantage encadrées. Ils cherchent en particulier à comprendre l’équilibre des tensions entre l’émergence d’un encadrement plus strict et les objectifs de compétitivité;  entre les encouragements pour la recherche et la régulation éthique. Si de nouveaux textes sont apparus dans le Code Civil et le Code criminel depuis 2020, les auteurs remarquent que « in China there is no law, but only administrative regulations, that specifically address the research and clinical application of human genetic engineering and assistive reproductive technologies».

La « tribune » a été publiée le 28 juillet dernier par le Hastings Center (un think-tank spécialisé dans les sujets de bioéthique) aux Etats-Unis,  par Jonathan D. Moreno, professeur d’éthique médicale et de politique de santé à l’Université de Pennsylvanie et Yuting Zhu, chercheur à l’Université de Pennsylvanie.

1 – 

L’affaire He Jiankui

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