Et si, en 2035, chacun s’alimentait rigoureusement en fonction de son métabolisme. La nutrition personnalisée serait devenue la norme.
Dans un scénario de science-fiction, publié par la revue The Economist (1), il est devenu clair dès les années 2020 que les enjeux de la nutrition personnalisée allait rapidement dépasser les intérêts individuels, porter des enjeux de santé publique et de nouveaux développements dans l’industrie alimentaire. La banalisation de la médecine personnalisée, qui en 2035 butte encore sur le problème du prix, repose sur les outils suivants :
- De nouvelles connaissances sur les relations entre les différents types de métabolisme et la transformation de la nourriture par l’organisme, à différents moments de la journée (matin, midi ou avant de se coucher) et en fonction des compatibilités entre les aliments.
- Des applications, sous tendues par des algorithmes, qui déterminent pour chaque individu avec quoi ils doivent se nourrir et ce qu’ils doivent éviter.
- Des capteurs et des objets connectés wearables qui fournissent les informations et les données de santé et personnelles.
- De nouveaux matériels de cuisine (réfrigérateurs connectés en particulier) fournies par des fabricants de cuisines qui se sont adaptés.
- La mise sur le marché de viande artificielle et de poissons issues de la culture de cellules souches.
Rien de très révolutionnaire à prévoir donc, selon ce scénario futuriste, si ce n’est qu’en Grande Bretagne, le National Health Service proposerait des services de nutrition personnalisés gratuits. Ce qui lui permet d’atteindre un taux de couverture de sa population adulte de 70%, le plus haut de la planète pour cette année 2035.
1 – The Economist. 3-9 juillet 2021. What if everyone’s nutrition was personalised? How the mass adoption of personalised nutrition is changing people’s health—and the food industry. https://www.economist.com/what-if/2021/07/03/what-if-everyones-nutrition-was-personalised
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