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Des oreillettes révolutionnent l'analyse de l'activité cérébrale.

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La mise sur le marché d’oreillettes connectées révolutionne le recueil et l’analyse de l’activité cérébrale. Et rend plus aigu le problème de l’utilisation des données.

Des oreillettes connectées sont aujourd’hui en mesure d’effectuer des enregistrements de l’activité cérébrale de la personne qui les porte. Une société française, Naox.technologies https://www.naox.tech fabrique ces électrodes-détecteurs posés dans l’oreille, et entend ainsi démocratiser les EEG, permettre aux patients d’accéder aux nouvelles technologies et résoudre des problèmes d’accès aux soins. Avec la miniaturisation de la technologie d’EEG (l’électroencéphalogramme, EEG, est la détection du signal émis par notre cerveau lorsqu’il fonctionne), il devient possible de la porter sur soi. L’objectif médical réside dans la prévention au quotidien à domicile, en dehors des hôpitaux. Pour un patient souffrant d’épilepsie, il s’agit d’anticiper le déclenchement d’une crise. Concrètement, les applications vont de la surveillance du sommeil, la détection de la somnolence à la détection d’anomalies dans l’activité cérébrale, en particulier l’épilepsie (2ème trouble neurologique le plus fréquent dans le monde. La société recommande une utilisation sur prescription et une interprétation médicale des données.

Naox présente les fondements scientifiques de sa technologie de la manière suivante :   Ce signal provient de notre activité neuronale, qui peut être détectée à la surface du crâne. Même si la technologie permet aujourd’hui de mesurer l’EEG, il n’est pas encore possible de décrypter le message initial envoyé par les cellules nerveuses. L‘EEG pourrait être comparé à un microphone placé à l’extérieur d’un stade de football. Nous entendons les gens applaudir et nous savons qu’un but a été marqué. Cependant, nous ne pouvons pas savoir de quelle équipe il s’agit, quel est le score ou quel joueur a marqué le but. Les résultats montrent que l’appareil intra-auriculaire offre des signaux similaires à l’EEG classique, malgré quelques perturbations dues aux mouvements“.

 Parallèlement à la banalisation ainsi annoncée du recueil des données cérébrales, une réflexion sur leur protection et la manière dont il faut encadrer leur utilisation ultérieure est en cours dans de nombreuses institutions et de nombreux pays. En France l’Agence de la biomédecine, le Comité d’éthique de l’INSERM et la CCNE s’attellent à ce travail.

 

 

 

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