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Stockage d’informations sur ADN - Interfaces cerveau/machines : deux conférences CNRS

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Sciences du vivant, médecine et technologies sont inséparables de deux révolutions à venir : celle du stockage de l’information à l’échelle moléculaire sur ADN et celle des interactions des machines avec le cerveau. Deux conférences consacrés à ces thèmes, organisées par le CNRS, l’Académie de médecine et l’Académie des technologies,  auront lieu en ligne lundi 26 octobre et lundi 2 novembre. Les inscriptions se font via le lien suivant :  https://technosante.sciencesconf.org

Colloque ADN, polymères et big data, le  26 octobre 2020

Lire, écrire, stocker l’information engendrée par l’humanité se présente comme un redoutable défi, au-delà de 2040. Les centres de données, incluant les infrastructures dématérialisées (cloud), stockent les mégadonnées numériques (big data) de l’humanité sur des supports (disques durs, bandes magnétiques…) dont la durée de vie limitée oblige à de dispendieuses recopies tous les 5-7 ans. Ils représentent des gouffres pour les ressources en terrain, électricité, eau et matériaux rares. En comparaison, le stockage à l’échelle moléculaire sur un polymère tel que l’ADN, permettrait une densité supérieure d’un facteur 10 millions, une conservation prolongée d’un facteur 10 mille sans recopie périodique, pour une consommation électrique divisée par plus de mille. En effet, l’ADN est stable à température ordinaire durant plusieurs millénaires et il peut être aisément dupliqué ou volontairement détruit. Les technologies requises existent. Cependant, pour devenir viables pour l’archivage de l’information, ces technologies nécessitent encore des progrès qui pourraient voir le jour sous 5 à 20 ans”.

Colloque Interfaces cerveau-machine, le 2 novembre 2020

“Lorsque le cerveau n’est plus connecté au corps, suite à un accident ou une pathologie dégénérative, interagir avec le monde devient difficile voire impossible. Les interfaces cerveau-machine sont des moyens technologiques pour contourner le problème. Elles permettent de capter, directement ou indirectement, l’activité électrique générée par le système nerveux central ou l’information présente dans l’environnement, de décoder et traiter ces signaux, puis de les utiliser soit pour contrôler un membre artificiel, soit pour piloter directement un ordinateur par la pensée, soit encore, de renvoyer l’information vers le système nerveux, par exemple pour remplacer un sens déficient. Les applications médicales sont innombrables, et permettront, à terme, de restaurer des fonctions motrices et/ou sensorielles partiellement ou totalement perdues”.

 

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