Un test visant à évaluer si une personne va mourir dans les dix ans est sur le point d’être finalisé, rapporte Craig Klugman, dans un article mis en ligne sur le blog Bioethics.net. Une fois mis sur le marché, quelles seraient en les conséquences ? se demande l’auteur, professeur de bioethics and health humanities à DePaul University, dans un article intitulé “Are we ready for the blood test that shows when you might die“. Deux terribles questions se posent. La première d’un point de vue individuel : comment vivre dans la perspective d’une mort prochaine alors que l’on se sent en bonne santé ? La seconde d’un point de vue social : dans quelle mesure la société est elle disposée à soigner des personnes qui vont bientôt mourir?
L’auteur considère qu’un tel test (contrairement aux tests pour maladie d’Alzheimer pour laquelle il n’existe pas de traitement) pourrait inciter les personnes à agir contre de mauvaises habitudes pour modifier les biomarqueurs et reculer ainsi l’heure de leur mort. Le problème évidemment réside, comme pour les maladies graves, dans les risques de discrimination dans l’emploi, les assurances etc..
Le test en question prend en compte 14 biomarqueurs liés à différents fonctionnements de l’organisme. Ces biomarqueurs étant corrélés avec la probabilité de mourir dans une période allant de 5 à 10 ans : “the biomarkers look at metabolism of fats, glycols, fluid balance and inflammation”.
Are We Ready For A Blood Test That Shows When You Might Die?
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