Des entreprises du secteur des biotechnologies viennent de publier, aux Etats-Unis, un code de bonne conduite concernant le développement des technologies de l’édition du génome, genome editing. “As developers of therapeutics that utilize gene editing technologies, we support a bioethical framework for genetic modification” ont déclaré ces entreprises, mettant ainsi en garde contre des modifications des cellules germinales (gamètes, embryons) transmissibles à la descendance, susceptibles de modifier le patrimoine génétique de l’humanité dans son ensemble.

La déclaration porte sur des règles de bonne conduite dans l’édition non seulement de cellules germinales mais aussi de cellules somatiques (organes, peau, os sang ..), non transmissibles, pour lesquelles des recherches sont en cours dans de nombreux pays : “gene-edited somatic cells do not pass genetic modifications to subsequent generations, in contrast to gene editing of the germline which results in heritable changes. We do not support gene editing of the germline (sperm, eggs, fertilized embryos) for the purposes of human implantation. Further, we do not support implantation of a human embryo carrying gene modified cells. Most genetic diseases can be treated directly in affected somatic cells without modifying the germline, and we support such therapeutic use“.

Les industriels, dans cette démarche, apportent un nouvel élément à la gouvernance, privée et publique, nationale et internationale, de ces nouvelles technologies de genome editing. Une gouvernance qui se met lentement en place, notamment en réaction à la naissance d’enfants dont le patrimoine génétique a été modifié avant la naissance, au cours d’une procédure de fécondation in vitro qui s’est déroulée en 2018 en Chine, “the He Jiankui affair“. 

The Alliance for Regenerative Medicine Releases Statement of Principles on Genome Editing

https://www.bionews.org.uk/page_144723