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80% des européens misent sur le progrès pour améliorer leur santé

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Près de 80% des européens attendent un impact positif du progrès dans le domaine de la santé.  Les européens s’avèrent optimistes vis à vis des avancées des sciences et des technologies, en particulier dans le domaine de la santé.  C’est ce qui ressort d’une enquête planétaire, Démocraties sous tension,  menée par  la Fondation pour l’Innovation politique, en collaboration avec l’IRI (1), pour mesurer l’opinion des citoyens de 42 pays démocratiques. Il s’avère ainsi que parmi les citoyens européens :

79% des personnes interrogées apprécient positivement l’impact des technologies sur la santé
59% l’impact des technologies pour l’emploi
56% l’impact des technologies pour les libertés
49% l’impact des technologies pour les relations humaines

Certes, les européens restent dans ce domaine légèrement plus frileux que les américains. Certaines de leurs spécificités, expliquée par Madeleine Hamel, ressortent de l’enquête : 

 “L’étude va à l’encontre de deux préconceptions que l’on pourrait avoir. Premièrement, la religion ne semble pas avoir d’influence particulière sur les opinions en la matière. Les écarts à la moyenne ne varient pas sensiblement entre les religieux, les athées et les agnostiques. Cependant, parmi les croyants, les musulmans sont ceux qui se prononcent le plus souvent de façon négative pour chacun des quatre thèmes couverts (différence de 1 à 5 points par rapport aux autres confessions). Deuxièmement, l’âge n’est pas un déterminant des attitudes face au progrès technoscientifique. En effet, on note peu de différences entre les classes d’âge, voire une légère tendance des plus jeunes (18-34 ans, 19 %) à percevoir ces avancées comme néfastes pour les relations humaines par rapport aux personnes âgées de 60 ans et plus (14 %).
En revanche, ces attitudes s’inscrivent pleinement dans les clivages traditionnels, notamment celui séparant le monde des métropoles et le monde des villes petites et moyennes. Ainsi, en matière de liberté, les habitants des métropoles ont plus tendance à percevoir positivement les impacts des avancées techniques et scientifiques que les habitants de plus petites villes (62 % contre 52 %) ; il en va de même en ce qui concerne l’emploi (67 % contre 59 %) et les relations humaines (58 % contre 48 %). L’écart se réduit lorsqu’il s’agit d’évaluer l’impact sur la santé, avec 5 points de différence, mais les métropoles demeurent plus optimistes (81 % contre 76 %). Les répondants les plus confiants dans l’apport des découvertes scientifiques et technologiques sont les catégories sociales supérieures, les personnes qui voient la mondialisation comme une opportunité, celles qui se disent optimistes face à l’avenir et celles qui sont intéressées par la politique. À l’inverse, les répondants qui considèrent la mondialisation comme une menace ont tendance à porter un regard plus négatif sur les avancées technoscientifiques que ceux qui la perçoivent comme une chance, que ce soit pour la santé (12 % contre 4 %), pour l’emploi (20 % contre 10 %), pour les relations humaines (24 % contre 12 %) ou pour les
libertés (17 % contre 8 %).
Le degré d’ouverture au monde ou le degré d’implication dans le monde est clairement associé à la perception des progrès scientifiques et techniques, les répondants plus à l’aise dans la globalisation et plus impliqués dans son déroulement étant les plus optimistes en ce qui concerne les effets des progrès scientifiques. Ainsi, que ce soit dans les pays membres ou bien dans les pays candidats à l’entrée dans l’Union européenne, les personnes interrogées pour lesquelles le fait d’être membre de l’Union européenne ou de devenir membre est une bonne chose ont davantage tendance à exprimer leur confiance quant aux effets positifs des découvertes scientifiques, avec des différences de 14 points en moyenne par rapport à ceux qui jugent négativement le fait d’être membre de l’Union européenne (68 % contre 54 %) et de 11 points par rapport à ceux qui jugent négativement la perspective de devenir membre de l’Union européenne (69 % contre 58 %)”.
 

 

1-  IRI, International Republican Institute

Enquête planétaire – Démocraties sous tension – Volume I. Les enjeux

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