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Une vie sans fin, roman.

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Le transhumanisme, vu par Frédéric Beigbeider ou comment apprendre l’édition de génome et les cellules souches pluripotentes induites en s’amusant.

Au lieu d’« Une vie sans fin », le livre aurait aussi pu s’appeler « La vie éternelle, roman » mais le titre était déjà pris par Jacques Attali. Il y est question d’insatisfactions bien terrestres, à mille lieux de toute inspiration métaphysique sur l’éternité. Au gré des divagations loufoques d’un narrarateur en quête de rajeunissement – qui raviront peut-être les inconditionnels de l’auteur –  le roman met aussi en scène des personnages très sérieux et réels, chercheurs en génétique et en cellules souches, et chefs d’entreprises dans ces domaines. Emergent ainsi au fil des pages, Georges Church, professeur à Harvard et au MIT, surnommé le Santa Klaus de la génétique (et pas que pour sa barbe blanche), connu pour avoir annoncé la re-naissance des mammouths à partir de leur ADN, Craig Venter, pionnier dans le séquençage de l’ADN et de la biologie synthétique, et pour la France, les incontournables Laurent Alexandre, auteur de La guerre des Intelligences et André Choulika, dirigeant de l’entreprise Cellectis. «L’avantage de l’édition de génome pour inverser le vieillissement est qu’on verra vite si cela fonctionne. En revanche on ne saura pas tout de suite s’il n’y a pas d’effets secondaires » fait dire sans sourciller Frédéric Beigbeider à Georges Church au détour d’une page. 

 

Fréderic Beigbeder. Une vie sans fin. Paris : Grasset 2018. 347 p.

 

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