“Inséré dans le cerveau via un orifice crânien de quelques millimètres (…) il progresse à la vitesse de 3 mm/minute grâce à de petits anneaux en silicone agissant comme une hélice. Guidé par l’imagerie et des capteurs ultrasonores posés sur le crâne, il peut atteindre des sites jusque-là inaccessibles, effectuer une biopsie via une aiguille flexible ou délivrer un traitement local. La trajectoire est définie en amont par intelligence artificielle à partir d’images IRM, puis ajustée en temps réel par le chirurgien. « La précision est de l’ordre du demi-millimètre », précise le Dr André, (Hôpital Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Paris). Plusieurs essais menés sur l’animal, notamment chez la brebis ont montré l’absence d’effets indésirables majeurs. Ces résultats ouvrent la voie à une première étude clinique internationale prévue en 2026, associant les États-Unis, l’Allemagne et potentiellement la France” indique le JIM, Journal International de Médecine.

Il est déjà loin le temps où la barrière hémato-encéphalique constituait une frontière quasi-infranchissable. Aujourd’hui cet impressionnant robot de 1,8 mm, de la taille d’un grain de riz, créé par la société française Robeauté https://www.robeaute.com est expérimenté en essais préclinique chez l’animal. Il est destiné prioritairement à des interventions en oncologie cérébrale, ensuite pour la pose d’électrodes de stimulation cérébrale profonde dans la maladie de Parkinson. Au delà de la chirurgie, le robot pourra aussi compléter des diagnostics effectués par imagerie médicale, délivrer des médicaments, poser d’électrode ou encore le monitoring post-opératoire du patient,  précise le JIM https://www.jim.fr