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Nouveau domaine de recherche en neurosciences: la synchronisation des cerveaux.

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Que sait-on aujourd’hui d’une synchronisation des cerveaux, c’est à dire l’étude de similitudes dans l’activité cérébrale de deux personnes en conversation ? Dans le cadre de ce nouveau champ de recherche des neurosciences, sera t-il possible, un jour, de comprendre les bases cérébrales de certaines actions collectives, telles que des mouvements ou des coopérations, et de les influencer ? Dans le domaine militaire, un groupe d’auteurs de scénarios de prospective, autour du Ministère des Armées, imaginent une interface cérébrale posée sur la nuque, une “carte engramme” (l’engramme est une trace biologique de la mémoire) qui rendrait possible, en modifiant le fonctionnement cérébral des individus, certaines actions collectives : “les individus (…) communiquent les uns avec les autres de manière décentralisée et instantanée, voire symbiotique“.  https://redteamdefense.org/saison-3/face-a-lhydre (1).

Si, aujourd’hui, la compréhension de la synchronisation des cerveaux humains reste limitées, l’apport des technologies, l’imagerie cérébrale et son traitement par les algorithmes, ont permis de poser des premiers jalons. Depuis 2010, des travaux s’attachent à démontrer qu’ “il y a des synchronisations qui ne sont pas explicables juste par le partage de la même stimulation ou le partage de la même tâche. Il y une question d’anticipation de ce que l’autre va dire ou de ce que l’autre va faire. Il y a des phénomènes de résonance entre les deux personnes qui anticipent et prédisent ce que l’autre va faire et vont se mettre – de manière métaphorique –  sur la même longueur d’onde. Depuis 2010, on n’a pas arrêté de documenter les différents facteurs qui modulent ces phénomènes là et les potentiels mécanismes sous-jacents” explique Guillaume Dumas, Université de Montréal, dans l’émission La science CQFD, France Culture, le 13 mars 2025. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/synchronisation-des-cerveaux-8248254.

 

1  –  Dans le cadre du Ministère des armées, un groupe d’auteurs, de designers, de sénaristes, formant la Red Team, ont pour mission d’imaginer les menaces et les guerres du futur, ce qui pourrait mettre en danger la France et ses intérêts à un horizon 2030-2060. Dans le scénario n°3, L’eshu, implant d’un nouveau genre mis au point en 2027, permet l’assimilation instantanée de nouvelles connaissances et capacités dans tous les domaines pour tout individu (en commençant par les enfants). Ces connaissances réversibles n’altèrent en rien les volontés individuelles. Peu à peu, ces implants se diffusent et leur utilisation se généralise dans certaines régions du monde. Ils deviennent aussi des leviers de création ad hoc et immédiate d’une armée à partir de populations civiles par l’injection de savoirs militaires. Cette armée a pour nom l’Hydre, empruntant à l’animal mythologique sa capacité à se renouveler à l’infini : chaque individu volontaire pouvant s’implanter à tout moment des connaissances adéquates selon le besoin et son environnement. Progressivement, les capacités de l’eshu s’étendent et ouvrent la voie à la possibilité d’une action collective : les individus dotés d’un eshu communiquent les uns avec les autres de manière décentralisée et instantanée, voire symbiotique. Ce qui assure à l’Hydre une domination stratégique dans les régions où elle s’est implantée”.

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