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Statut des robots : pourquoi mélanger l'homme et la machine ?

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Statut de l’IA et des robots (1)

Pourquoi mélanger l’homme et la machine ? se demandait le 24 mars dernier Nathalie Nevejans, maître de conférence à la faculté de droit de Douai, membre du comité d’éthique du CNRS, Comets, à propos du  statut juridique des robots.

Intervenant au colloque Humanisme et nouvelles technologies, la juriste appelle à ne pas créer de confusion entre les hommes et les machines, notamment par le recours à une personnalité juridique des robots. N. Nevejans critique l’actuelle résolution européenne de charte éthique pour les robots, notamment dans ses références aux lois d’Asimov pour les utilisateurs. Tout en reconnaissant que l’élaboration de règles éthiques est fondamentale, elle souhaite l’avènement d’un droit de la robotique à part entière. Ce socle juridique commun pourrait, selon elle,  se mettre en place sur le modèle du droit de la bioéthique. Des règles pourraient alors être invoquées par les personnes, dans leurs interactions avec les robots. Un exemple de règle : considérer que la liberté humaine doit toujours prévaloir sur les agissements des robots, afin de limiter et réglementer les possibilités de manipulation des personnes vulnérables. Le législateur devrait, pour la juriste, intervenir au plus tôt afin d’anticiper ces questions.

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