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Génomique médicale : 200 000 séquençages par an

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La mise en oeuvre du plan France Médecine génomique 2025 a été détaillée de la manière suivante par Yves Levy, PDG de l’Inserm, au cours d’un colloque “Biologie et médecine du futur” organisé par Génopole le 27 février dernier: 

Le plan ” engage la France dans la génomique médicale avec l’ambition d’intégrer le séquençage dans le parcours de soin. L’année 2017 verra la mise en place des deux premières plates-formes, l’objectif étant de déployer à l’horizon 2020 un réseau de 12 plates-formes capables de produire 200 000 génomes par an. Les premières pathologies à en bénéficier seront les cancers, les maladies rares et déficiences intellectuelles pour lesquelles l’errance diagnostique est grande, puis progressivement les maladies communes comme le diabète. A Genopole, le Centre National de Génotypage (CNG) accueillera le Crefix (centre de référence, d’innovation, d’expertise et de transfert) qui assurera la mise en œuvre opérationnelle et la montée en puissance du dispositif.

L’arrivée du séquençage à grande échelle nécessite, a ensuite rappelé Hervé Schneiweiss, président du comité d’éthique de l’INSERM : “ une réflexion approfondie, voire la révision du consentement éclairé, de l’anonymisation et l’encadrement de l’utilisation des données, du devenir des découvertes fortuites, de l’information aux apparentés, des questions de propriété intellectuelle sur les gènes… Les promesses scientifiques, économiques et sociétales de la médecine génomique, les perspectives de prédiction des risques et de traitements personnalisés ne doivent pas faire oublier qu’« un gène code pour une protéine et jamais pour un destin », selon la formule d’Axel Kahn”

 

http://www.genopole.fr/Deux-decennies-a-construire-la-biologie-et-la-medecine-de-demain#.WNOA_Rh7SqA

 

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