Le 27 février se tiendra le colloque Biologie et médecine du futur, organisé par Genopole (1). Au delà des “nouvelles pratiques médicales” mises en avant par les organisateurs, c’est bien d’une nouvelle approche du corps humain qu’il s’agit, autorisée par des “ruptures technologiques et par les applications qui en découlent“.

“La traditionnelle médecine d’organes s’enrichit d’ores et déjà d’une approche plus globale, plus intégrative des données de santé, d’imagerie et de génétique. Une médecine dite régénérative fondée sur la connaissance des cellules souches pluripotentes ouvre de nouvelles approches thérapeutiques pour pallier les déficiences fonctionnelles d’organes altérés par l’âge ou des maladies dégénératives. L’entrée du couple Big Data / Smart Data dans le domaine de la santé contribue à l’émergence de nouvelles solutions issues de l’exploitation d’un très grand nombre de données” expliquent les organisateurs.

Les interventions porteront aussi bien sur ces nouvelles technologies en sciences du vivant, l’histoire de leur développement, leurs applications médicales que sur les questions politiques qui en découlent : le plan France médecine génomique 2025, “les enjeux éthiques de la médecine du futur” par Hervé Schneiweiss,  président du Comité d’Ethique de l’INSERM.

(1) Biocluster français dédié à la recherche en génétique et aux biotechnologies appliquées à la santé et à l’environnement, Genopole rassemble 19 laboratoires de recherche, 82 entreprises de biotechnologies, 25 plates-formes technologiques ainsi que des formations universitaires (université d’Evry-Val-d’Essonne).