Est-il admissible de manipuler la mémoire des enfants à l’aide de médicament, dans l’objectif de prévenir le stress post traumatic (PTSD) ?  Dans quelle mesure ces actions peuvent-elle modifier l’authenticité et la construction de l’identité des enfants ? Avec l’altération des souvenirs, que deviennent les conséquences sociales de l’évènement : témoignages, devoirs de mémoire… se demande Tabitha Moses, doctorante en “transnational neurosciences”, Wayne State University School of Medicine. Pour lutter contre le PTSD, certaines molécules, les beta-bloquants par exemple, altèrent la consolidation de la mémoire des enfants. L’auteur précise que “although almost 90% of Americans will experience a traumatic event, fewer than 10% will develop PTSD (Kilpatrick et al., 2013). Unfortunately, we cannot predict who will develop PTSD”. La définition du PTSD : “Post Traumatic Stress Disorder (PTSD), one outcome of trauma, is characterized by intense and disturbing thoughts about a traumatic event, even after that event has ended. It is associated with a range of debilitating symptoms, including hyperarousal and sleep problems (Kilpatrick et al., 2013)“. 

Il est aujourd’hui admis que la manipulation de la mémoire est possible. Il serait même envisageable de créer de faux souvenir chez des individus. Dans l’hypothèse ou le recours à de telle pratiques se développeraient, une réflexion éthique s’impose. Cette reflexion vient trouver sa place dans une reflexion plus générale sur les condition d’exercice des nouveaux pouvoirs que les adultes exercent sur le cerveau des enfants, via de nouvelles technologies, qu’elles soient chimiques, génétiques ou liées à des dispositifs connectés. 

Moses, T. (2019). Preventing a Lifetime of Trauma: Is it Ever Acceptable to Alter Memories in Children? The Neuroethics Blog. Retrieved on , from http://www.theneuroethicsblog.com/2019/07/preventing-lifetime-of-trauma-is-it.html

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