Elon Musk explique, dans ce podcast, quelles pourraient être les applications des interfaces cérébrales qu’il entend mettre sur le marché via sa société Neuralink. Les réponses à cette interview effectuée par un chercheur en intelligence artificielle du MIT, Lex Fridman, et postée il y a quelques jours, éclairent la pensée de l’entrepreneur pour cette partie de ses activités. Pour Elon Musk, la recherche et la mise sur la marché d’interfaces cérébrales connectées se justifie par trois objectifs :
- Traiter des maladies liées au fonctionnement cérébral. Le passage de l’interview qui évoque les applications dans le domaine de la schizophrénie à été abondamment repris. L’entrepreneur cite aussi l’autisme et la perte de mémoire.
- Faire avancer la recherche sur le fonctionnement cérébral.
- Permettre l’augmentation des capacités cognitives par la connection directe du cerveau à Internet et à ses applications.
Elon Musk compare cette technologie avec une chirurgie laser pour les yeux. La comparaison repose d’une part sur l’aspect purement technique des difficultés et d’autre part sur l’indispensable la robotisation de l’opération, afin de satisfaire aux exigences de précision. Sur un plan plus général; critiquant le manque d’investissement en faveur de la sécurité de l’AI, Elon Musk suggère la création d’une agence gouvernementale qui serait chargée de “oversees anything related to AI to confirm that it is, does not represent a public safety risk” (6.54), à l’image de ce qui se fait pour la sécurité des médicaments ou des automobiles.
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