En Russie la décision d’autoriser, ou non, le recours aux nouvelles technologies d’édition du génome pour modifier le patrimoine génétique d’embryons à naître serait entre les mains de Wladimir Poutine, rapporte l’agence Bloomberg  

Selon l’agence, une réunion secrète vient d’avoir lieu à ce sujet entre Rebrikov, la fille ainée de Poutine, Maria Vorontsova, endocrinologue influente, ainsi que des généticiens russes. A  la suite de cette réunion, les autorités ont cependant démenti l’implication du président russe :  “Putin’s spokesman, Dmitry Peskov, declined to comment on gene editing, saying it’s not “a presidential issue.” Health Minister Veronika Skvortsova, when asked if Rebrikov’s proposal will get the greenlight, told Bloomberg that “an ethics committee will deal with this very complicated issue.”

Cet été, un scientifique russe, Denis Rebrikov, avait annoncé son intention d’expérimenter ces technologies, passant outre toutes les alertes lancées par la communauté internationale à la suite de l’affaire He Jiankui (voir article du 12 septembre de ce blog). “Rebrikov, a brash former wrestler, is working with a deaf couple who want him to prevent a planned child from inheriting their condition by neutralizing defective GJB2 genes during artificial insemination” précise Bloomberg .

La video par Bloomberg TV :  Bloomberg